Gérer le trac en cas de stress

La prise de parole peut faire peur. Vous trouverez dans ces 3 articles 3 techniques pour maîtriser le trac lors d’une prise de parole difficile.

Ce matin, pour finir l’année en beauté j’ai dressé un bilan. J’ai identifié les 3 principales motivations qui poussent des personnes à travailler avec moi leur prise de parole (quelle drôle d’idée).

Les trois motivations sont :

1) « Être plus percutant dans ses présentations »

2) « Ne pas être monotone »

3) « Éradiquer son stress »

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Éliminer le stress ? Tonnerre de Zeus, quelle erreur !

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Deux compères psychologues du début du XXe (Yerkes & Dodson) ont prouvé l’effet bénéfique du stress. Pour un niveau de stress faible, le niveau de performance est bas.

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Compenser le stress en grignotant ou mangeant avant une prise de parole ne nous rend pas meilleur 🙂 Au contraire ! Je pense à Édouard Baer qui dit « c’est triste les acteurs qui dinent avant le théâtre, ils jouent fond de court, ils jouent en pleine digestion » 😂

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Évidemment, quand on stresse au point de paniquer et de faire un blackout, de trembler, de rougir, de bégayer… alors c’est sûr que la performance est ratée.

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Alors, comment contrôler le stress pour qu’il soit un carburant ? 

La 1ère technique est la visualisation

La visualisation est un exercice puissant pour diminuer le stress le jour J. Je l’utilise dans mes coachings ou dans mes répétitions au théâtre.

L’exercice est pratiqué par les comédiens

(surtout avant une première au théâtre), les pilotes de la patrouille de France ou encore de nombreux sportifs de haut niveau. 

Stéphanie Gicquel, championne de France d’athlétisme (24h sur route – 215,3 km – sans dormir – sans aucune pause), utilise cette méthode.

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Pour préparer sa traversée de l’Antarctique via le pôle Sud sur 2.045 kilomètres en 74 jours par -50 °C (oui, oui) elle visualise sa course :  

Avant de courir, je visualise les obstacles. Parfois ces visualisations m’amènent à pleurer. Je me vois en plein milieu d’un désert gelé, avoir très froid, dans des situations extrêmes : avec une rage de dent pendant un mois – podcast Génération Do It Yourself

Un exercice (5 minutes)

Visualisez votre prise de parole, comme si vous y étiez. 

Fermez les yeux quelques minutes et imaginez-vous le jour J lors de votre prise de parole. Visualisez votre entrée dans la salle, le premier silence, les regards. La table de réunion si c’est une présentation en réunion. Le powerpoint. Visualisez-vous en train de prononcer la première phrase. Si vous avez du temps, visualisez-vous en train de faire le discours dans son intégralité.

La première fois que j’ai fait cet exercice c’était au théâtre en répétition. Le jour j, sur scène, j’avais l’impression d’avoir déjà vécu cette situation. Le trac était là, mais il était moins intense. Mon cerveau reptilien était comme en sourdine : j’avais désamorcé le stress.

Puisque l’une de mes résolutions 2020 est de reprendre la boxe 🏆, je finirai par citer Mohamed Ali, le « boxeur poète » (108 combats de boxe, 100 victoires). À sa préparation physique, il ajoutait toujours une préparation mentale. Ali se visualisait faire le match. Il visualisait les flashs des appareils photos dans le public, il entendait le rugissement de la foule et il sentait la sueur couler sur son visage.

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Avez-vous déjà testé la visualisation pour l’une de vos performances ? Et alors, à votre avis, quelles sont mes deux autres techniques pour gérer son stress ? 🙂